Atelier de formation sur les bonnes pratiques d'hygiène alimentaire à l'Université d'Abomey-Calavi

Dans le cadre de la mise en œuvre d'un projet de recherche-développement intitulé "Diffusion des bonnes pratiques d’hygiène pour l’amélioration de la qualité sanitaire des aliments vendus sur les campus de l'Université d’Abomey-Calavi et le renforcement des capacités techniques et scientifiques des acteurs", l'Unité de Recherche sur les Maladies Transmissibles (URMAT) de l'Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC), en collaboration avec la Faculté de Médecine Vétérinaire (FMV) de Liège (Belgique) et le Service de l'Hygiène et de la Sureté Alimentaire de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), a organisé le mercredi 19 décembre 2018 un atelier de formation sur les bonnes pratiques d'hygiène à l'intention des productrices et vendeuses d'aliments sur les campus de l'UAC. Une vingtaine d'acteurs de la restauration collective des campus d'Abomey-Calavi et de Cotonou ont participé à cette formation. La cérémonie d'ouverture a été présidée par la Secrétaire Générale de l'UAC en présence du  Directeur de l'EPAC et du professeur Nicolas KORSAK, enseignant à la FMV et coordonnateur belge dudit projet. Du côté béninois, le coordonnateur est le Professeur Souaïbou FAROUGOU, enseignant-chercheur l'EPAC et Responsable de l'URMAT. 

Il est important de souligner qu'avant l'organisation de cette formation, une étude a été réalisée dans les campus d'Abomey-Calavi, de Cotonou et d'Adjarra sur l'hygiène et la salubrité des aliments et des boissons vendus à la communauté universitaire. Les résultats révèlent dans une grande proportion le non respect des règles d'hygiène dans la préparation et la vente des aliments, la présence hors norme des micro-organismes de contamination et la détection de quelques cas de produits souillés par des germes pathogènes. Cette formation était donc nécessaire pour sensibiliser les producteurs et vendeurs d'aliments sur le respect des bonnes pratiques d'hygiène. 

Le projet, financé par l'Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur (ARES) de Belgique, a également permis de former deux étudiants qui ont déjà soutenu leur mémoire de Master.