mercredi 23 janvier 2019

Enseignement supérieur en Chine: un modèle pour les pays africains?

La République Populaire de Chine fait incontestablement partie, en ce début du 21ème siècle, des grandes puissances mondiales. Son influence, qui n’est pas le fruit du hasard, devient de plus en grande et elle a son mot à dire sur toutes les grandes questions du monde. Consciente de cette grande responsabilité que lui confère son nouveau statut, ce géant d'Asie s'ouvre de plus en plus vers les pays africains avec qui il partageait il y a encore quelques années la place peu enviable de Pays du tiers monde. Pour comprendre cette ascension fulgurante de la Chine vers le développement, il convient de jeter un regard sur l'évolution de son système éducatif ces 20 dernières années. Radioscopie des particularités d'un enseignement supérieur qui peut inspirer les pays africains dont la priorité ne se trouve pas encore à ce niveau...


Des objectifs clairement définis pour l’enseignement supérieur 
Les objectifs actuels de l’enseignement supérieur chinois sont les suivants :

  • satisfaire les besoins sociaux pour un enseignement supérieur de masse
  • contribuer à créer quelques universités de classe mondiale
  • renforcer les liens entre l’université et le secteur productif, particulièrement l’industrie
  • améliorer la qualité de la force de travail
  • renforcer les liens entre l’université et le monde extérieur.


Des caractéristiques bien singulières
L’enseignement supérieur chinois est relativement jeune et date du début du 20ème siècle. La taille de la population estudiantine est impressionnante (plus de 19 millions d’étudiants) avec une croissance rapide ces dernières années. Il se singularise par :
  • son système binaire : on distingue à la fois des institutions publiques et les Minban (établissements d’enseignement supérieur non étatiques)
  • sa stratification: le contrôle s’exerce aux niveaux national, provincial et local
  • la forte implication des départements ministériels non liés à l’enseignement
  • le fort contrôle exercé par le gouvernement central
  • la forte différentiation à travers les domaines de formation
  • la forte concentration dans les principales grandes villes (Beijing, Shanghai, Xi’an, Wuhan, Chengdu, etc.).


Des domaines de formation reprécisés
Jusqu’à un passé récent (début des années 90), l’enseignement supérieur chinois était marqué par une forte spécialisation: la plupart des universités n’offraient qu’un seul domaine de formation. La tendance aujourd’hui est à la multidisciplinarité et donc à la mise en place d’universités offrant à la fois plusieurs spécialités. Pour aboutir à cette fin, de nombreuses universités spécialisées ont fusionné pour aboutir à la création de grandes universités multidisciplinaires.
Douze principaux champs de formation sont offerts actuellement par les universités chinoises :

  • Enseignement pluridisciplinaire
  • Science et Technologie
  • Agriculture
  • Forêt
  • Médecine
  • Formation des enseignants
  • Langues
  • Finances
  • Politique et droit
  • Education physique
  • Arts
  • Education pour les minorités


Des niveaux de responsabilité stratifiés
La stratification qui caractérise l’enseignement supérieur chinois justifie la hiérarchisation des niveaux de responsabilité du sommet à la base. Ainsi trois niveaux de responsabilités sont définis.

Niveau national: les responsabilités du gouvernement central
Le pouvoir central a comme principales responsabilités :

  • la prise des lois sur l’éducation
  • l’élaboration des politiques nationales sur l’éducation
  • la gestion des universités nationales (formation de l’élite)
  • l’élaboration des plans nationaux de développement de l’enseignement
  • l’équilibre dans le développement des différentes localités (aménagement du territoire)
  • l’évaluation nationale de l’enseignement.


Niveau provincial : les responsabilités du gouvernement provincial
Les responsabilités des autorités provinciales se limitent :

  • à l’élaboration des politiques provinciales en matière d’éducation
  • au soutien apporté aux universités et collèges publics
  • à la gestion des universités et collèges provinciaux (couvrant les domaines aussi larges que l’enseignement, la recherche, la promotion, l’excellence)
  • à l’élaboration des plans provinciaux de développement de l’enseignement
  • au financement des universités et collèges provinciaux (à l’exception de l’enseignement de base).


Niveau local : les responsabilités du gouvernement local
Elles ont trait à :

  • l’enseignement de base obligatoire (principale responsabilité)
  • la gestion des collèges publics locaux
  • l’enseignement supérieur des adultes (formation continue).


Décentralisation et privatisation : le contexte chinois s'y prête 
Durant le règne de MAO (1947-1978), l’Etat central a exercé un contrôle absolu sur la création, le financement et la gestion des établissements d’enseignement. Depuis 1978, il a réduit le niveau des subventions en remettant l’accent sur l’importance des responsabilités individuelles et en encourageant les communautés locales, les organisations sociales et des individus à saisir les opportunités au niveau local. en matière d'éducation Ce processus a exigé un nécessaire transfert des responsabilités financières et de pouvoir de prise de décision de l’Etat central vers les collectivités locales.

Instituées depuis le 31 juillet 1997, les écoles privées (ou écoles gérées par les forces sociales) se rapportent à celles gérées par les organisations gouvernementales ou commerciales, les groupes sociaux et autres organisations sociales et individuelles utilisant les ressources financières non gouvernementales pour procurer l’écolage et d’autres formes d’éducation à la société. La résurgence de l’école privée s’explique par un marché potentiel créé et entretenu par la forte demande sociale en éducation. Cette situation est favorisée par l’insuffisance de l'offre de l'État en matière d'éducation combinée avec la volonté et la capacité du consommateur à payer des frais de scolarité relativement élevée (du fait d'une classe moyenne de plus en plus croissante). Certains de ces établissements ont été mis en place par les institutions publiques d’enseignement supérieur.

En 2003, la Chine comptait déjà plus de 2110 institutions publiques d’enseignement supérieur, 19 millions d’étudiants, 1277 établissements d’enseignement supérieur non étatiques avec environ 1 814 000 étudiants. Ces établissements privés sont confrontés à certaines difficultés notamment la faible reconnaissance sociale et les frais de scolarité relativement élevés qui limitent l’affluence des étudiants. Ainsi dans certains établissements non publics, les frais de scolarité vont jusqu'à 15 000 Yuans (environ 990 000 FCFA ou 1500 €) par an contre en moyenne 4000 yuans (264 000 FCFA ou 400 €) dans certains établissements publics.

Un mode de financement original pour des ressources de plus en plus croissantes
Avant les années 1980, le gouvernement chinois prenait en charge tous les frais d’investissement et de fonctionnement de l’enseignement supérieur. De 1980 à 1992, il a été mis en place une politique de partage des charges de l’enseignement supérieur avec les individus et un financement complémentaire provenant de plusieurs autres sources. La création dans les années 1980 d’un grand nombre d’universités par les provinces a permis déjà de classifier les fonds alloués aux universités en fonds nationaux et provinciaux. Ceci a fortement contribué au développement de l’enseignement supérieur.

C’est à partir de 1989 que le Ministère de l’Education a institué le payement de frais de scolarité par les étudiants au niveau de certaines universités.
En 1995, excepté certaines institutions (comme les institutions militaires), la plupart des universités recouvraient en moyenne ¥1300 (85 800 FCFA ou 131 €) comme frais de scolarité. 
En 1997, l’enseignement supérieur gratuit a été totalement supprimé dans toutes les universités chinoises.
En 1998, l’enseignement supérieur chinois a cessé d’inscrire les étudiants à partir des fonds publics. En dehors des institutions spéciales (militaires notamment), tous les étudiants doivent payer les frais d’inscription.
En 1999, les frais de scolarité (de 1995) ont augmenté de 70%, devenant ainsi le plus important facteur de croissance rapide des finances de l’enseignement supérieur.
En 2001, les frais de scolarité ont connu un accroissement rapide. Actuellement, les frais annuels varient en moyenne entre ¥4200 (277 200 FCFA ou 422 €) et ¥ 6000 (396 000 FCFA ou 600 €). Comparativement en 1999, le revenu moyen par habitant était de ¥5854 (386 364 FCFA ou 589 €) par an.

L’accroissement rapide des frais de scolarité est devenu une lourde charge pour de nombreuses familles. C’est pourquoi, de 1994 à 1999, le gouvernement a débloqué ¥744 700 000 (49 150 200 000 FCFA ou 75 000 000 €) pour aider les étudiants pauvres. Il a ainsi institué le système de bourses d’études, de prêts et d’allocations pour soulager les étudiants nécessiteux.
Il existe actuellement deux principales sources de financement pour les institutions publiques d’enseignement supérieur:
- la subvention gouvernementale, qui est la principale source, comprend aussi bien le financement central que local ;
- la collecte par les institutions elles-mêmes de fonds provenant de diverses sources y compris les services offerts et les entreprises gérées par les universités, les donations par les individus, les frais de scolarité etc.

En considérant les sources de financement public, les institutions d’enseignement supérieur sont classées en trois catégories :
- les institutions qui reçoivent directement les fonds du Ministère de l’Education. Elles sont sous la tutelle directe de ce Ministère ;
- les institutions qui reçoivent les fonds d’autres ministères: elles sont sous la tutelle des ministères concernés ;
- les institutions provinciales, municipales et autonomes qui reçoivent un financement relativement local.

Avec l’innovation continue et l’amélioration du système de financement à sources multiples dans l’enseignement supérieur, l’autofinancement des institutions devient graduellement une partie considérable des sources de revenu. Depuis 1990, les fonds d’autofinancement des institutions a pris une part importante dans leur revenu total. En 1990 , ils représentaient 12,3% ; en 1991, 13,1% ; en 1992, 18,2% (y compris les frais de scolarité). En 1997, dans les dépenses des institutions générales d’enseignement supérieur, les frais de scolarité, les entreprises gérées par les universités, les services sociaux et les donations ont contribué pour 22,4% à leur financement.

Dans les institutions chinoises d’enseignement supérieur, l’efficience dans la répartition du personnel est encore non satisfaisante. En 1998 par exemple, l'effectif total du personnel de l’enseignement supérieur était évalué à 1 030 000, y compris l'effectif des enseignants estimé seulement à 407 000, soit 40% du total. Au Japon par contre, les enseignants représentent 67% du personnel de l’enseignement supérieur et 77% à Taïwan.


Quelles leçons tirer?
Les universités africaines peuvent tirer profit de cette expérience extraordinaire en y puisant les aspects pouvant être adaptés à leur contexte et en nouant des partenariats solides avec leurs homologues chinoises. La restructuration de l’enseignement supérieur en cours dans de nombreux pays africains peut également s'inspirer du modèle chinois en matière :

de financement : les fonds provenant des entreprises gérées par les universités, les dons offerts par des particuliers nantis (solidarité nationale), les possibilités de contracter des emprunts bancaires pour la construction d’infrastructures, les frais de scolarités s’adaptant au niveau de vie de la population sont autant de possibilités qui pourraient constituer une alternative à l’insuffisance du financement public ;
d’incitation à l’excellence : la cotation des universités obligeant chaque institution d’enseignement supérieur à améliorer ses prestations afin de se maintenir dans le peloton de tête est un modèle digne d’intérêt qui pourrait s’appliquer au niveau des Établissements d’enseignement supérieur africains ;
d’encouragement du personnel : les primes et indemnités offertes, tenant largement compte du rendement de chacun (récompense du mérite) est un modèle digne d'intérêt.

Seuls le travail et une organisation efficace ont permis à la Chine de se hisser au rang des nations émergentes et de se faire respecter aujourd'hui par les grandes puissances. La réforme du système éducatif a pris une large part dans cette mutation extraordinaire. Les pays africains ont intérêt à se mettre au travail s’ils ne veulent pas rester d’éternels pays en voie de développement.

Professeur Souaïbou FAROUGOU

mercredi 2 janvier 2019

Avis de recrutement de trois étudiant(e)s en vue de réaliser un doctorat dans le secteur agricole



Dans le cadre du projet Amplification de la transition agro-écologique pour des systèmes de productions céréalières et maraichères profitables et durables dans les territoires de l’Atacora au Benin et du Houet au Burkina Faso (AGRO-ECO), l’Université d’Abomey-Calavi (UAC - Bénin), l’Université Nazi Boni (UNB - Burkina Faso) et l’Université de Liège recrutent trois étudiants en vue de réaliser un doctorat 1) en agro-pédologie, 2) en entomologie et 3) en socio-économie.


Contexte
AGRO-ECO est un projet de recherche pour le développement, interdisciplinaire, fondé sur un partenariat entre des institutions académiques du Bénin (UAC), du Burkina Faso (CNRST, UNB) et de Belgique (UCLouvain, Université de Liège) avec plusieurs partenaires de développement (Louvain Coopération, Aide au Développement Gembloux, Fédération des Unions des Producteurs du Bénin, Autre Terre, Confédération Paysanne du Faso). Prévu pour démarrer en avril 2019, le projet est financé par la coopération belge au développement via l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur-Commission de la Coopération au Développement (ARES-CCD).
Ce projet a pour objectif d’identifier, analyser et expérimenter les facteurs d’une transition de l’agriculture rurale familiale vers des pratiques agro-écologiques au niveau de territoires, de transmettre les pratiques les plus adéquates à travers les acteurs de développement et de proposer un outil de mesure du tournant agro-écologique de ces territoires.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet démarrant en avril 2019, nous recherchons des candidats en vue de réaliser trois doctorats portant sur les thèmes suivants :

Doctorat 1 en agro-pédologie (inscription à l’UAC, Bénin) :
Évaluation et optimisation des pratiques écologiques de gestion des sols dans les agro-systèmes céréaliers et maraîchers au Bénin et au Burkina Faso en vue de leur implémentation à l’échelle des territoires de l’Atacora et du Houet.
Objectif principal : élaborer des itinéraires techniques efficients associés aux systèmes de production céréalière et maraîchère au Burkina Faso et au Bénin, en vue de favoriser une transition agro-écologique à l’échelle spatiale des territoires du Houet et de l’Atacora.

Doctorat 2 en entomologie (inscription à l’UNB, Burkina Faso et à l’Université de Liège, Belgique) :
Évaluation et optimisation durable des pratiques phytosanitaires en cultures céréalières et maraîchères au Bénin et au Burkina Faso et mise à échelle de ces pratiques pour les territoires de l’Atacora et du Houet.
Objectif principal : optimiser les itinéraires techniques associés aux systèmes de production céréalière et maraîchère au Burkina Faso et au Bénin, en portant un regard durable sur les pratiques phytosanitaires déployées en lutte contre les insectes ravageurs.

Doctorat 3 en socio-économie (inscription à l’UAC, Bénin) :
Identification des opportunités et des leviers pour une transition agro-écologique et son amplification à l’échelle des territoires de l’Atacora et du Houet.
Objectif principal : identifier les facteurs individuels, sociaux, institutionnels et politiques d’influence de la production agro-écologique à l’échelle spatiale d’un territoire afin de proposer des leviers pour un changement de paradigme agricole, tant au niveau des producteurs que des marchés et des institutions des territoires de l’Atacora et du Houet.


Critères de sélection
Pour le doctorat 1 (agro-pédologie) : être titulaire d’un DEA ou d’un Master en sciences du sol ou en sciences du végétal ; disposer d’une bonne connaissance des systèmes de production, de l’agriculture de conservation, de l’agro-écologie.
Pour le doctorat 2 (entomologie) : être titulaire d’un DEA ou d’un Master en sciences du végétal ou en sciences animales ; disposer d’une bonne connaissance en entomologie agricole et en systèmes de production des cultures maraichères.
Pour le doctorat 3 (socio-économie) : être titulaire d’un DEA ou d’un Master en socio-économie ; disposer d’une bonne connaissance des systèmes de production et/ou les chaines de valeur des cultures céréalières et maraichères.
Pour tous les doctorats :
-       être âgé de 35 ans au plus au 31 décembre 2019.
-       être libre de tout engagement durant la phase d’exécution du projet.
-       être capable de travailler en équipe pluridisciplinaire et de collaborer avec d’autres projets.
-       être capable de travailler en milieu rural avec les populations et d’y séjourner pendant plusieurs mois par an.
-       être capable de diriger une équipe de travail (techniciens) et d’encadrer des étudiants de masters.
-       être disponible pour des séjours en Belgique.
-       être capable de communiquer de façon claire et rigoureuse en français par écrit et oralement (la maitrise de l’anglais sera un atout).
-       avoir de bonnes connaissances en méthodes et outils d’analyses statistiques de données.
-       maîtriser les applications MS Office (MS Word, PowerPoint, Excel).
-       être de bonne moralité.


Termes et conditions de recrutement
-       Les doctorant(e)s seront basé(e)s principalement dans les pays où ils/elles sont inscrit(e)s et travailleront simultanément sur les sites pilotes de l’Atacora au Bénin et du Houet au Burkina Faso. Ils/elles seront sous la supervision d’une équipe d’académiques et de chercheurs du Bénin, du Burkina Faso et de la Belgique. Les activités de formation et de recherches doctorales s’étaleront sur quatre ans à compter du mois d’avril 2019.
-       Les doctorant(e)s passeront l’essentiel de leur temps dans le pays d’inscription pour les travaux de terrain, les traitements de données et la rédaction de la thèse et des articles.  Ils/elles bénéficieront d’un séjour de 3 mois pendant 4 ans dans les universités partenaires de la Belgique (UCLouvain et Université de Liège).
-       La personne doit être immédiatement disponible.
-       Le projet assurera les frais de subsistance, d’inscription et de voyages Sud-Sud et Sud-Nord. L’octroi de la bourse fera l’objet d’une convention entre le projet et l’étudiant.


Procédure de soumission
Le dossier de candidature comprendra
-       Une lettre de motivation précisant la thématique d’intérêt et la disponibilité du candidat pour entamer son doctorat au plus tôt.
-       Un curriculum vitae détaillé.
-       Deux lettres de recommandation écrites par des enseignants de l’enseignement supérieur des établissements d’origine avec qui le/la candidat (e) a eu à travailler.
-       Une copie légalisée du baccalauréat ou diplôme reconnu équivalent et des autres diplômes universitaires obtenus.
-       Les relevés de notes du baccalauréat et des diplômes universitaires.
-       Une copie de l’acte de naissance.

Le dossier de candidature devra être envoyé en un seul fichier PDF aux Profs. E. Achigan-Dako (e.adako@gmail.com) et M-P. Kestemont (marie-paule.kestemont@uclouvain.be) au plus tard le vendredi 15 février 2019 à 17h00. Le message accompagnant chaque dossier devra porter en objet la mention « Candidature doctorat AGRO-ECO ».


Procédure de sélection
Toutes les candidatures envoyées avant la date de clôture recevront un accusé de réception. Cependant, seules les personnes présélectionnées seront contactées pour un test d’aptitude (méthodologie et culture scientifique dans le domaine du doctorat) à réaliser à l’UNB ou à l’UAC. A l’issue de ce test, un entretien avec un jury sera organisé.
A compétences égales, la priorité sera accordée aux candidatures féminines.    
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Enoch G. Achigan-Dako